© Garance Coppens 2024
Tu as capturé une corise ponctuée
Nouvelle capture
Les corises sont des sortes de punaises aquatiques possédant trois paires de pattes, les plus longues leur permettant de nager au fond de l’eau, les intermédiaires de s’accrocher et les plus courtes de se nourrir. Les corises sont principalement carnivores, elles aiment les petits vers. Mais elles apprécient aussi les algues unicellulaires et les détritus du fond de la mare. Son statut de prédateur et de petit nettoyeur la rend très importante pour maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire dans une mare. Elle sert également de nourriture aux poissons de la mare. Sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Il s’agit d’une rare araignée aquatique, la seule espèce restante du genre Argyroneta. Elle passe la majorité de sa vie sous l’eau dans une cloche de plongée qu’elle construit à l’aide de fils de soie. Il lui faut ensuite faire des allers-retours avec la surface pour pouvoir remplir cette cloche d’air. Pour pouvoir respirer sous l'eau et se déplacer en dehors de la cloche (pour chasser par exemple), elle se constitue une enveloppe d'air qui englobe son corps. Cette bulle est retenue par ses poils hydrophobes. L’Argyronète est une prédatrice généraliste. Ses proies peuvent être des larves de moustiques ou d’autres insectes, des petits crustacés tels des cloportes et des daphnies mais aussi des aselles. Son statut de prédateur la rend très importante pour maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire dans une mare. L’araignée est elle-même la proie des grenouilles et des poissons. Comme les autres habitants de la mare, sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Tu as capturé une argyronète
Aussi appelé les dents de la mare, son nom dérive du grec ancien dytikos, « qui aime à plonger ». Ce coléoptère aquatique est très présent dans les plans aquatiques en France métropolitaine. Carnivore au stade larvaire comme au stade adulte, il consomme des têtards, des vers de vase, des grenouilles et même des petits poissons. Il peut mesurer entre 30 et 35 mm. Ses pattes postérieures sont garnies de soies et utilisées comme rames pour se déplacer sous l’eau. Son statut de prédateur le rend très important pour maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire dans une mare. Les grands échassiers, quelques poissons, les batraciens et des rapaces nocturnes se nourrissent de dytiques. Comme les autres habitants de la mare, sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Tu as capturé un dytique bordé
Ce membre de la famille des grenouilles vertes aurait été introduit en France lors d’importations destinées à la restauration dans les années 70. Les grenouilles se seraient échappées des avions et camions pour venir coloniser nos mares. Invasive, l’espèce est cependant considérée comme menacée, bien que préoccupation mineure. Depuis 2021 il est interdit de déranger ses œufs, de la capturer ou de lui nuire d’une quelconque manière. Les amphibiens sont extrêmement vulnérables au changement climatique, à cause de leur double mode de vie (terrestre et aquatiques). Ils risquent aussi de se faire écraser par des voitures lorsqu’il n’y a pas d’infrastructures pour les aider à traverser (écoducs). La grenouille rieuse mange principalement des insectes, des vers de terre, des mollusques, des petits reptiles et parfois de petits amphibiens. Sa présence dans nos mares risque d’en chasser des espèces locales mais elle joue également son rôle de prédateur régulateur de la chaîne alimentaire. C’est une situation délicate. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin, tout comme l’introduire dans un nouveau milieu. Il est important de considérer les liens qu’elle entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Tu as capturé une grenouille rieuse
Tu as capturé un héron cendré
Ce grand oiseau majestueux est une espèce protégée depuis 1974, devenue commune depuis l’interdiction de sa chasse. Son long cou et son bec acéré lui permettent de fondre sur ses proies en un éclair. Le plus souvent il s’agit de poissons. Mais le héron n’hésite pas à se nourrir également d'amphibiens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères, d'oiseaux, de végétaux, d’insectes et de mollusques. Il peut digérer les arêtes mais pas les poils de rongeurs qu'il rejette sous forme de pelotes. Son alimentation variée explique sa présence dans une grande variété de milieux aquatiques, y compris la mare. Lui-même n’a pas réellement de prédateurs et s’est parfois habitué à la présence de l’homme. Son statut de prédateur le rend très important pour maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire dans une mare. Comme ses autres habitants, sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Bufotes viridis est une espèce typique de la plaine, emblématique de la région de l’Est. Il fréquente les milieux secs et sablonneux et ne rejoint les plans d'eau qu’au printemps pour se reproduire. Son retour sur le site des mares de l’Ostwaldergraben après son réaménagement a été un réel succès. Il est considéré comme disparu en Suisse et les populations en France restent faibles. Ce têtard deviendra carnivore à l’âge adulte mais pour l’instant il se situe tout en bas de la chaîne alimentaire, il est herbivore. Il sort de l’œuf vers la mi-avril et entame sa métamorphose au début du mois de juillet, il peut ensuite vivre jusqu’à dix ans à l’âge adulte. Ses prédateurs sont nombreux, on y retrouve entre autres le dytique bordé. Sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Tu as capturé un têtard
Tu n’as probablement pas reconnu la belle demoiselle turquoise… Pourtant cette espèce protégée reste entre un et deux ans sous l’eau à l’état de larve avant de prendre son envol. Ce sont des carnivores à tous âges. Les larves chassent de préférence à l'affût, cachées dans la végétation au fond de l’eau. Elles attaquent les petits invertébrés qui passent à leur portée. Son statut de prédateur la rend très importante pour maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire dans une mare. Elle sert également de nourriture à d’autres odonates, à des insectes aquatiques et des amphibiens. Sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Tu as capturé une larve d’agrion mercure
Les alevins sont de jeunes poissons qui viennent à peine de sortir de l'œuf. À ce stade de développement, il n'a pas encore atteint sa forme adulte et doit passer par diverses phases de croissance avant de devenir un poisson mature capable de se reproduire. Dans notre mare, il pourrait d’agir d’un juvénile de tanche, de perche commune, de perche soleil, de gobie ou encore d’ablette. Les alevins possèdent un sac vitellin, une réserve de nourriture héritée de l'œuf, qui les alimente pendant les premiers instants de vie. Le sac réduit jusqu'à disparaître quand l'alevin commence à se nourrir de manière autonome. Il est très vulnérable à ce stade ce qui fait de lui une source de nourriture importante pour les autres habitants de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Tu as capturé un alevin
Ce petit oiseau au plumage bleu et roux possède un bec acéré. Au bord de l’eau, on peut le voir plonger comme une flèche sur ses proies, ou entendre son cri perçant caractéristique. L’essentiel du menu de ce prédateur se compose de petits poissons. Une fois sa proie sortie de l’eau il l’avale d’un coup si elle est assez petite, sinon il prend le temps de l’assommer avant de s’en repaître. Son statut de prédateur le rend très important pour maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire dans une mare. Ses prédateurs sont des oiseaux de proie comme l'épervier et le faucon hobereau. Sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.
Tu as capturé un martin pêcheur
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Tu as capturé un crapaud vert
Bufotes viridis est une espèce typique de la plaine, emblématique de la région de l’Est. Il fréquente les milieux secs et sablonneux et ne rejoint les plans d'eau qu’au printemps pour se reproduire. Son retour sur le site des mares de l’Ostwaldergraben après son réaménagement a été un réel succès. Il est considéré comme disparu en Suisse et les populations en France restent faibles. Il est carnivore à l’âge adulte, se nourrissant entre autres de petits insectes, d’araignées ou de gastéropodes. Son statut de prédateur le rend très important pour maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire dans une mare. Il sert également de nourriture à des espèces d’oiseaux comme le héron cendré mais aussi à des reptiles, des poissons et des mammifères. Sa présence est vitale au bien-être de l’écosystème. Sortir un vivant de son contexte n’est pas un geste anodin. Il est important de considérer les liens qu’il entretient avec son environnement et dans l’équilibre de la vie aquatique.